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Deux obligations perpétuelles à taux fixe puis à taux flottant pour La Mondiale

L'obligation perpétuelle à taux fixe puis à taux variable du groupe La Mondiale se traite ce jeudi largement sous le pair aux alentours des 85,20% du nominal. Cela porte le rendement jusqu'au 1er « call », si ce dernier devait être activé, à… 33%.

Cette obligation subordonnée présente des caractéristiques quelque peu particulières. En effet, dans un premier temps, l'émetteur s'engage à verser aux détenteurs de l'obligation un coupon fixe de 5,875% et dans un deuxième temps, un coupon à taux variable. Concrètement, le coupon s’élèvera à 5,875% jusqu’au 14 octobre 2013. A cette date, l’emprunt est remboursable (« callable ») à 100% du nominal. Ensuite et si l’émetteur n’a pas utilisé son option de rachat, le coupon deviendra alors variable. 

Ce dernier, payable trimestriellement, sera alors calculé sur base du taux Euribor à trois mois augmenté de 2,70%. Par ailleurs, à partir du 10 octobre 2013 et lors de chaque versement du coupon variable, l’emprunt est remboursable par l’émetteur à 100% du nominal. Cet emprunt d'une taille de 400 millions d'euros est noté « BBB- » par Standard & Poor's, à la limite donc de la catégorie « High Yield «  (spéculative).

== > Il ne s'agit pas de l'unique emprunt de ce type pour le groupe français. A cet égard, nous vous invitons à consulter la fiche de l'obligation perpétuelle également à taux fixe puis à taux flottant La Mondiale, laquelle propose actuellement un coupon fixe de 5,11%.

 

Avant d’investir dans une obligation perpétuelle, l’investisseur doit être conscient des risques inhérents à ces titres. Mais quels sont-ils?

D’une part, ces obligations ont le statut de dette subordonnée et sont donc assimilées à du capital hybride, à mi-chemin entre les actions et les obligations « classiques ». Ce statut induit par conséquent un risque plus important dans le chef de l’investisseur, notamment en cas de faillite de l’émetteur. Concrètement, en cas de défaut, les détenteurs d’obligations perpétuelles sont le plus souvent remboursés après tous les autres créanciers, c’est-à-dire jamais dans certains cas.

D’autre part, une obligation perpétuelle est comme son nom nous l’indique une obligation sans date de maturité. L’argent emprunté n’est donc, en théorie, jamais remboursé par l’émetteur. En théorie car l’émetteur peut, selon les clauses inclues dans le prospectus de l’émission, rembourser anticipativement l’emprunt à des dates et à un prix fixés à l’avance. Pour compenser l'inconnue sur le remboursement de la dette, ces obligations distribuent donc des coupons des rendements plus élevés.

Sur ces titres particuliers, un autre facteur vient également accroître sensiblement le niveau de risque. En cas de difficultés financières de l’émetteur, une réduction du coupon distribué, voire même sa suspension temporaire, peut être décidée. (Rappelez-vous le cas récent de l’obligation Groupama et SNS). Ainsi, en terme de profil de risque, certains comparent les obligations perpétuelles aux actions : valeur future non garantie et rendement incertain en cas de difficultés financières. 

Vous voulez en savoir encore plus sur les obligations perpétuelles ? Consultez l'article d'Oblis School qui leur est dédié.