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L'obligation OTE Télécom offre un rendement annuel de 6,50% sur trois ans

En ce début de semaine, l’obligation à trois ans d’Hellenic Telecommunications (OTE Plc - 20 mai 2016) propose un rendement de l'ordre de 6,50% sur le marché secondaire. L'emprunt est en effet disponible à 94,50% du nominal tandis que le coupon s'élève à 4,625%. L’obligation est notée « B- » par Standard & Poor’s.

Le statut d’émetteur grec ainsi que la présence d’Athènes au sein du capital de l’opérateur expliquent naturellement le niveau de rendement relativement élevé et exigé par les investisseurs. La Grèce a cependant cédé à Deutsche Telekom l’essentiel de ses parts, dans le cadre des mesures d’austérité mise en œuvre. Depuis juillet 2011, les autorités grecques ne détiennent en effet plus que 10% du capital et Deutsche Telekom 40%.

OTE Plc offre une large gamme de produits et de services télécoms : accès à large bande ou encore téléphonie fixe et mobile. Le groupe est également impliqué dans une série d’activités comme la communication par satellite ou encore l’immobilier. L’entreprise emploie 30.000 personnes dans 4 pays (Albanie, Bulgarie, Grèce, Roumanie).

Les derniers résultats publiés ont été marqués une nouvelle fois par la contraction de l’économie grecque. Sur les neuf premiers mois de l'année 2012, le chiffre d’affaires est ainsi en recul de 6% en rythme annuel. L’entreprise a cependant mis en œuvre un programme de réduction de coûts et de refinancement de sa dette. Celle-ci a été réduite d’un milliard d’euros sur un an à 3 milliards d’euros au 30 septembre. A l’inverse, le free cash-flow (trésorerie disponible) a progressé de 51% sur les neuf premiers mois de l’année à 505 millions d’euros (335 millions sur la même période un an avant).

Les bonnes nouvelles semblent se succéder en Grèce

Après avoir bouclé son programme de rachat d’obligations, Athènes a vu le 17 décembre dernier la note de sa dette souveraine relevée de six crans par l’agence Standard & Poor’s (S&P), de « défaut sélectif » à « B-». La perspective associée à cette nouvelle note est stable. 

La Banque centrale européenne (BCE) a quant à elle annoncé, toujours au mois de décembre, qu’elle acceptait à nouveau la dette grecque comme garantie. Les banques helléniques, principales détentrices de la dette émise par Athènes, devraient donc pouvoir bénéficier de la politique de financement avantageuse mise en place par Francfort. Tant la BCE que S&P ont souligné les progrès réalisés par la Grèce dans ses réformes, et plus particulièrement le succès du programme de rachat de dette pour un montant total de 32 milliards d’euros. Cette opération, qui vient d’être clôturée, ouvre la voie au versement d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce. Elle réduit en parallèle le risque de défaut du pays et une sortie de celui-ci de la zone euro. Voilà pourquoi Standard & Poor's a revu son rating à « B- » contre « défaut sélectif » avant. 

Sur le terrain obligataire, le rendement de l’emprunt souverain grec à dix ans affiche pour sa part un Yield de 11,745%, contre ... 37% début mars.