Goldwasser Exchange

+32 (0)2 533 22 40
Du lundi au vendredi de 9h à 17h30

Accès client

Profit Warning pour Bombardier, les obligations sanctionnées

Suite à l’annonce d’un avertissement sur résultats, les différentes obligations émises par le constructeur ferroviaire et aéronautique canadien Bombardier évoluent en nette baisse sur le marché secondaire.

Le groupe québécois a annoncé ce jeudi l’arrêt du nouveau jet d’affaires Learjet 85 en raison d’une faible demande pour cet appareil. Par conséquent, l'entreprise comptabilisera au quatrième trimestre 2014 une charge spéciale avant impôts d'environ 1,4 milliard de dollars, liée principalement à la dépréciation des coûts de développement de l'appareil.

En parallèle, Bombardier réduira ses effectifs d'environ 1.000 employés sur ses sites de Querétaro au Mexique et de Wichita, aux États-Unis. Une provision pour indemnités de départ d'environ 25 millions de dollars sera comptabilisée à titre d'élément spécial au premier trimestre 2015. Ces nouvelles suppressions d’emplois s’ajouteront aux 3.500 déjà décidées en 2014 dans la branche aéronautique.

De plus, la multinationale a révisé à la baisse ses prévisions financières pour l’année 2015.

Les obligations sous pression

La réaction des marchés ne s’est pas faite attendre, l’action perdant jusqu'à 25% en cours de séance jeudi à la bourse de Toronto. Les différentes obligations du groupe ont également corrigé, mais dans des proportions plus raisonnables.

Pour ne citer qu’elle, l’obligation 6,125% - 2023 se traite désormais sous le pair à 96% du nominal, contre un cours de 102% avant l’annonce du Profit Warning. Le rendement est porté en conséquence à 6,78%. Notons que les intérêts semestriels viennent tout juste d’être versés, de quoi limiter les intérêts courus à débourser.

Pour rappel, la coupure est fixée à 2.000 dollars tandis que l'émission bénéficie d’un rating « Ba3 » chez Moody’s et « BB- » chez Standard & Poor’s (catégorie « High Yield »). Outre le risque émetteur, l’investisseur doit également tenir compte du risque de change.

 

 

Source

Site web de Bombardier