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airberlin publie des résultats décevants, regain de tension sur l’obligataire

Les différentes obligations émises par airberlin viennent de décrocher sur le marché secondaire. Les investisseurs ont mal accueilli la publication des résultats portant sur le deuxième trimestre, au cours duquel le transporteur a creusé sa perte opérationnelle à 15,9 millions d’euros et a vu ses revenus légèrement reculer à 1,07 milliard.

La compagnie, détenue à 29% par Etihad Airways, a été impactée par la vigueur du dollar et des contrats de couverture du kérosène, qui ont plus qu'effacé l'effet positif de la baisse des prix du carburant. La perte nette s’élève à 37,5 millions d’euros. 

De ces résultats, on retiendra également que l’endettement du groupe s'éleve à 767 millions d'euros pour des fonds propres négatifs à hauteur de -575 millions (-415 millions au 31 décembre 2014).

airberlin a accusé une perte opérationnelle lors de quatre de ses cinq derniers exercices annuels et a changé à quatre reprises de président en trois ans. Dernier en date, Stefan Pichler qui a pris les commandes de la compagnie en début d'année.

Au mois de mai, il avait indiqué que son groupe n'avait plus qu'une seule chance pour se redresser. Pichler évoquait le programme de redressement en trois parties dans lequel est engagé airberlin et qui a pour objectif d'améliorer sa gestion, ses capacités et sa rentabilité. « C'est notre dernière chance. Il faut que nous réussissons, il n'y aura pas de seconde chance », précisait-il.

Selon l'agence Reuters, le transporteur anticipe pour le deuxième semestre une amélioration de son rendement, de son coefficient d'occupation et de ses ventes.

Correction sur le marché secondaire

Sur le marché secondaire (là où s'échange les obligations), l'emprunt airberlin plc 6,75% - 2019 a décroché et se traite désormais à 91% du nominal, contre un cours proche des 100% à la veille des résultats. Son rendement annuel jusqu'à l'échéance se rapproche des 10%.

Cette ligne obligataire de 100 millions d’euros figure au rang de dette senior « non-garantie » de l’émetteur. Elle ne bénéficie d’aucun rating.

Sources

Reuters, Air Berlin creuse ses pertes au deuxième trimestre