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Booking: un rendement de 3,50% pour financer votre prochain voyage ?

A la recherche de diversification pour son épargne, et au passage de financement pour ses prochaines vacances, l'investisseur pourrait se tourner vers l’obligation remboursable en 2028 par Booking Holdings, maison-mère du célèbre site de référencement en ligne.

Que ce soit pour préparer ses vacances d’été ou tout simplement un week-end prolongé, difficile de ne pas tomber sur Booking.com, le site de réservation omniprésent sur la toile.

Et si la plateforme est devenue incontournable pour les vacanciers, elle l’est devenue également pour les hôteliers qui sont peu nombreux à ne pas avoir fait le choix d’y être référencés. Même si ce référencement confronte aussi les hôteliers à de nouveaux défis, notamment en terme de marges.  

En France, destination privilégiée des touristes du monde entier, près de 90% de l’offre hôtelière est ainsi référencée sur Booking. Présente dans 220 pays, la maison mère de Booking.com compte également dans ses rangs les marques KAYAK, Priceline.com, Agoda.com, Rentalcars.com et OpenTable.

Avec l'ensemble avec ses filiales, le leader mondial de la réservation d’hébergements touristiques en ligne a généré, lors de son dernier exercice fiscal, un chiffre d’affaires dépassant pour la première fois les 10 milliards de dollars. Cela représente une hausse de 7% comparativement à 2017.

Le bénéfice net du groupe, qui se nourrit des commissions des hôteliers (15% en moyenne), frôle pour sa part les 4 milliards de dollars.

Des résultats impressionnants qui traduisent la puissance de l’enseigne sur la carte mondiale du tourisme. Outre-Atlantique, Booking a par ailleurs pris le dessus sur son concurrent Expedia. En Europe, 60% des réservations en ligne seraient réservées par son intermédiaire.  

3,50% de rendement en dollars pour une obligation fiscalement attractive

Booking Holdings, qui a investi dernièrement un demi-milliard de dollars dans le Uber chinois est présent sur le marché secondaire au détour d’une obligation à huit ans en dollars.

Noté dans la catégorie des placements jugés de bonne qualité par Standard & Poor’s, l’agence de notation lui accordant un rating « A- », l’obligation permet à l’épargnant d’escompter un rendement de 3,50% jusqu’à l’échéance.

Bon à savoir : accessible au plus grand nombre, puisque libellée par coupures de 2.000 dollars, l’obligation ne comporte que peu d’intérêts courus à débourser.