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Investir les GAFA via le marché obligataire

Apple, Amazon, Google… rien ne semble en mesure d’arrêter l’ascension des valeurs technologiques à la bourse de New York. Des poids lourds de la Silicon Valley dont il est possible de devenir créancier grâce au marché obligataire.

Encore une fois cette année, les investisseurs se ruent littéralement sur les valeurs technologiques, celles-ci étant, de l’avis des observateurs, relativement épargnées par la guerre commerciale et les barrières douanières décrétées aux Etats-Unis, en Chine et en Europe, essentiellement sur les biens importés et non les services.

Parmi les sociétés phares de l’indice boursier technologique américain: les GAFA bien sûr, acronyme de Google, Apple, Facebook et Amazon, qui représentent à elles seules près de la moitié du Nasdaq en terme de valorisation boursière.

De trimestre en trimestre, leurs gains spectaculaires ont ainsi constitué l’un des carburants principaux à la hausse des marchés boursiers américains depuis la crise financière.

Des valeurs qui ont touché dernièrement de nouveaux plus hauts historiques suite à la publication de leurs résultats semestriels cet été. Toutes si ce n’est Facebook qui a lui accusé le coup, décevant la communauté boursière en regard de la croissance de ses revenus.

Pour le reste, Apple, en hausse de 26% cette année, a dépassé la barre des 1.000 milliards de capitalisation boursière. A sa poursuite, Amazon, qui n’est plus très loin de ce seuil symbolique, son action affichant un gain de … 60% depuis le 1 er janvier tandis qu’Alphabet, maison-mère de Google, Android ou YouTube, vole elle aussi de record en record.

Des obligations en dollar

Dans le cas où la hausse vertigineuse de ces géants du Nasdaq pourrait freiner vos velléités d'investissement, sachez que ces entreprises (à l’exception de Facebook) sont présentes sur le marché obligataire.

Vous pourriez d’autant plus considérer une diversification de votre épargne dans leurs obligations, alors que nombre d’entre elles se traitent sous leur prix d’émission, les rendant de facto fiscalement intéressantes pour l’investisseur résident belge.

A titre d’exemple, l'obligation remboursable dans huit ans émise par le géant américain du web Alphabet est disponible à l'achat autour des 89% du nominal, de quoi permettre à l’investisseur de tabler sur un rendement annuel de l’ordre de 3,50% jusqu’à l’échéance.

Notée « AA+ » dans la catégorie des placements jugés solides par Standard & Poor's, cette obligation est accessible par coupures de 2.000 dollars.

Egalement accessible par coupures de 2.000 dollars mais notée deux crans de moins chez Standard & Poor's, l’obligation remboursable dans cinq ans par Amazon permet, elle, de tabler sur un rendement annuel de 3,75%, sur base d’un cours de 94,50%.

Sur une maturité de moins de sept ans, le fabricant de l’iPhone offre lui un rendement annuel de 3,58% (rating « AA+ »).

Notons que vous trouverez dans notre sélection des obligations émises par d’autres soiétés phares du Nasdaq comme le concepteur de micro-proccesseur Nvidia, Tesla ou Netflix.