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Le géant américain Medtronic place six nouvelles obligations en euro

C’est conforté par l’annonce d’un bénéfice trimestriel en hausse de 10% que Medtronic, fournisseur américain d'équipements médicaux, est venu mettre à contribution les obligataires la semaine passée, levant pas moins de sept milliards d’euros.

But de cette opération ventilées en six tranches: financer l’offre de rachat anticipée sur plusieurs de ses obligations existantes, de quoi permettre à l'entreprise célèbre pour avoir élaboré le premier stimulateur cardiaque portable en 1957, de faire diminuer le coût moyen de sa dette et par la même occasion, renforcer sa structure bilantaire.

Dans le détail, l’entreprise dont le siège social est situé à Dublin depuis le rachat de son concurrent irlandais Covidien pour 42 milliards de dollars, a placé six nouvelles obligations, dont cinq à taux fixe.

Compte tenu du rating « A- » attribué par Standard & Poor’s et de la qualité de crédit qui en découle, les rendements offerts ne sont malheureusement pas énormes.

2% de rendement annuel pendant 20 ans

On notera tout de même que l’échéance 2039 permet de tabler sur un rendement annuel d’un peu plus de 2% (coupure de 100.000 euros).

En se positionnant sur des obligations émises par Medtronic, l’investisseur devient créancier du numéro un mondial des technologies médicales, générant un chiffre d’affaires annuel proche des 30 milliards de dollars avec des activités dans plus de 160 pays.

Quelques jours avant de procéder à cette émission multi-tranches, la firme américaine a publié ses résultats portant sur le quatrième trimestre, trimestre qu’elle a bouclé dans le vert sur un bénéfice net en hausse de 10% totalisant 1,75 milliard de dollars.

Le chiffre d'affaires du fournisseur d'équipements médicaux dépasse lui les 7,5 milliards de dollars. Rappelons que Medtronic détient un portefeuille de produits qui accompagne le traitement de pathologies comme les maladies cardiaques et vasculaires, les affections respiratoires et neurologiques, le diabète, etc…

Comme évoqué ci-dessus, Medtronic a délocalisé lors du rachat en 2014 de Covidien (anciennement Tyco Healthcare) son siège social historique, Minneapolis, pour le transférer en Irlande, où le taux d’imposition sur les bénéfices était moitié moindre de ce qu’il est aux Etats-Unis.

Omar Ishrak, patron de l’entreprise, s’était alors défendu en indiquant que l’argent économisé serait réinvesti à Minneapolis, souligne l’Echo.

Source

L’Echo, Omar Ishrak, secoué par le scandale des implants