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Grâce à Solvay, WDP et Cofinimmo, le Bel 20 se distingue en Europe

Dans un marché en manque de catalyseur et de perspective liée à la crise sanitaire, les principaux indices européens évoluent en légère baisse. En hausse de 0,50% et tiré par les sociétés immobilières, le Bel 20 se distingue.

Les sociétés Immobilières réglementées Warehouses de Pauw (+2% à 29 euros) et Cofinimmo (+1% à 126 euros) étaient en tête du Bel20 à la mi-séance. En toile de fond, la société allemande de gestion d‘actifs Kempen a relevé son target price sur les deux valeurs. On notera que Care Property, le spécialiste belge de l’immobilier de santé, cote ce jour ex-dividende.

Carrefour en promo ce jour... Le géant de la distribution perdait près de 6% à 16 euros, annihilant tous ses gains engendrés mercredi dernier. Sous le coup du veto de Bercy, le rapprochement avec le spécialiste canadien des supérettes Alimentation Couche-Tard n’aura finalement pas lieu. Invoquant la souveraineté alimentaire du pays, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait fait part de ses interrogations la semaine passée. Un dossier manifestement sensible en cette période de crise sanitaire, d’autant que Carrefour, avec plus de 300.000 collaborateurs, est le premier employeur privé de l’Hexagone.

La bourse de Shangaï en hausse de 3,55% cette année. Les indices boursiers chinois sont bien orientés en ce début d’année, à l'image du Shangaï Composite gagnant 3,55% depuis le 1er janvier à près de 3.600 points. Ce week-end, on apprenait que l’économie de l’Empire du Milieu avait progressé de 2,3% sur l’ensemble de l’année écoulée, avec une hausse de 6,5% sur le seul dernier trimestre. Vous avez dit crise ?

Goldman Sachs davantage optimiste sur la croissance US. Alors que les mesures d'un plan massif à 1.900 milliards ont été annoncées la semaine dernière par l’administration Biden, la banque d’affaires américaine s'attend désormais à une hausse de 6,6% du PIB cette année, conjuguée à un léger repli du taux de chômage aux alentours des 4,5%. Dans une note adressée à ses clients, Goldman Sachs dit avoir revu ses attentes notamment en matière de stimuli fiscaux, de dépenses pour l’éducation et la santé publique.