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Laurent-Perrier, avec la perspective de sabler le champagne après la pandémie

Boit-on encore du champagne en pleine crise sanitaire ?

Oui, probablement. Mais moins, nettement moins même. Selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), la consommation mondiale de vin a baissé de 3 % (en volume) en 2020, ce qui est moins que ce que craignaient les professionnels. L’OIV signale toutefois que si globalement les dégâts ont pu être limités, en y regardant de plus près on constate des glissements des produits les plus chers vers les produits les moins chers.

Et du coup le champagne a été sévèrement pénalisé en 2020. Mais pas le prosecco… Selon le Comité interprofessionnel du vin de champagne, la consommation a baissé de près de 18 % l’an passé pour revenir à son niveau d’il y a… 28 ans. Une étude de la revue Economie rurale révèle toutefois que les plus exposés au risque économique sont les champagnes de petits vignerons, les grandes marques, elles, parvenant à se maintenir grâce le plus souvent à la solidité de leur actionnariat.

La déduction est vite faite : une fois la pandémie oubliée, si la consommation revient à son niveau des années précédentes et s’il y a moins de champagne de petits producteurs, il en faudra davantage de grands producteurs, c’est-à-dire de marques renommées comme Laurent-Perrier qui publie ce vendredi ses résultats 2020-2021.

Le cours de l’action a chuté lors de la 1ère vague du coronavirus, il s’est redressé puis a chuté lors de la 2ème vague pour ensuite revenir à son niveau d’avant la crise. Mais pas à son sommet sur 5 ans. Il y a donc encore du potentiel.