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Ce qu’il faut savoir avant de commencer la semaine

Goldwasser Exchange fait le point sur ce qu’il faut savoir pour commencer la semaine.

Un sommet pour sortir du creux

En choisissant de rencontrer Vladimir Poutine, Joe Biden souhaitait surtout stabiliser ses relations avec la Russie avant d'aborder le gros morceau, celui des relations avec la Chine. Une réunion avec Xi Jinping est envisagée en marge du G20, fin octobre. Il est vrai que Russie et Chine ne jouent pas dans la même ligue. En 2020, les échanges US-Chine s’élevaient à 660 milliards de dollars contre 22 milliards avec la Russie.  Avec Poutine, il s’agissait avant tout d’établir un code de conduite pour gérer les points de conflit (Ukraine, Syrie, Biélorussie). A l’inverse de Trump, Biden n’a pas hésité à critiquer la politique de Moscou en matière des droits de l’homme et à dénoncer les ingérences russes dans les élections américaines. Il a fait comprendre à Poutine que les cyberattaques menées contre les infrastructures américaines par les services russes et les gangs criminels étaient « off limits » et qu’elles conduiraient à des représailles. Reste à savoir si Poutine a entendu le message.

Impasse sur le climat

La Maison-Blanche a de plus en plus de mal à inclure l’ambitieux volet « climat » dans son plan de rénovation des infrastructures. Les républicains y sont opposés et de leur côté, les démocrates progressistes refusent de voter le plan si celui-ci n’inclut pas les mesures réduisant les émissions de CO2. L’équipe Biden veut mettre en place un standard « d’énergie propre » auxquels tous les producteurs d’électricité devraient se conformer. L’approbation d’un tel standard requiert en principe le vote bipartisan d’au moins 60 sénateurs sur 100, ce qui est exclu. Les démocrates planchent désormais sur la possibilité de réaliser certains objectifs du plan « climat » sans passer par un vote du Congrès, via des incitations financières aux producteurs vertueux.

Jerome Powell a parlé

Le verdict est tombé après la réunion du FOMC. On doit donc s’attendre à deux hausses d’un quart de point en 2023. Sur la question du « tapering », c’est-à-dire de la décélération des rachats d’actifs, la FED « a prévu d’en parler » (Powell). Ce n’est donc pas à l’ordre du jour. Une fois de plus, le patron de la FED donne la priorité à la croissance et au plein emploi et relativise l’inflation. De son côté, Philip Lane, économiste en chef de la BCE, a laissé entendre que les rachats d’actifs de la banque centrale européenne pourraient se prolonger au-delà de la période prévue. En revanche, la Norvège a annoncé qu’elle relèverait son taux directeur en septembre.

Les valeurs européennes ont la cote

Depuis le début de l’année, l’indice Stoxx 600 a surpassé le S&P 500. 13,29% contre 10,93% à la clôture de vendredi. Les valeurs cycliques et de rendement, notamment les banques, ont tiré la cote vers le haut. En tenant compte des cours du dollar et de l’euro, la bourse US a fait légèrement mieux.

L’action de la semaine

La biotech’ allemande CureVac a plongé de près de 50% après avoir annoncé que son vaccin n’offrait qu’une efficacité de 47%. C’est deux fois moins que celles de Pfizer/BioNTech et de Moderna, les deux autres vaccins de type ARN messager. Ce résultat préliminaire a été obtenu après analyse des données de 134 patients sur les 40.000 recrutés. Le patron de CureVac a attribué ce résultat très moyen au fait que le vaccin devait prouver son efficacité face à 29 variants différents, un problème que d’autres vaccins n’avaient pas dû affronter. Les spécialistes ne sont pas convaincus par cette explication. Des résultats plus complets doivent être publiés d’ici trois semaines. Entretemps, le titre a rebondi de plus de 25%. L’UE avait précommandé 405 millions de doses mais il est peu probable qu’elle confirme cette option. On se souvient qu’en mars 2020, Donald Trump avait proposé un milliard de dollars pour s’attribuer l’exclusivité du vaccin CureVac et que l’Etat allemand, qui détient 16% des parts de la firme, s’y était fermement opposé. On avait frôlé un incident diplomatique.

Sur le front des résultats trimestriels, on attend ceux de Nike et de FedEx. Les analystes suivis par Zacks sont confiants sur les perspectives de FedEx et voient une belle marge de progression du titre dans les 12 prochains mois (+23% en projection médiane).

Toute l'équipe de Goldwasser Exchange vous souhaite une bonne semaine