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Les actions bancaires, grandes gagnantes de la rotation sectorielle?

On observe ces dernières semaines une rotation au sein des portefeuilles qui profite notamment aux valeurs financières européennes. En toile de fond, une série de tendances macroéconomiques qui sont et devraient rester favorables à l’activité bancaire. 

Les actions bancaires européennes ont débuté 2022 sur un rythme impressionnant. Chez nous, une valeur comme KBC signe un gain de plus de 10% depuis le début d’année, une performance équivalente à celle de la BNP Paribas, première banque d’Europe. 

Manifestement, les investisseurs se positionnent en prévision des résultats du quatrième trimestre 2021 qui seront communiqués par le secteur pour l’essentiel début février.

De ces résultats, les banques devraient annoncer une nouvelle diminution des provisions prises dans la perspective d’un tsunami de faillites qui ne s’est finalement pas produit. De quoi rassurer quant au retour d’une politique pérenne des dividendes. 

Dans le même ordre d’idées, les résultats au titre de l’année écoulée devraient avoir été soutenus par la forte reprise économique, sur fond d’une croissance inédite, et par le bon comportement des marchés boursiers.

Autre élément sur lequel capitalisent certainement les initiés, une accélération de la croissance des prêts, et surtout, une remontée des taux dans la foulée d’une inflation qui atteint des sommets inédits depuis des décennies. 

Alors que la hausse des prix pourrait se révéler bien supérieure aux attentes sur le Vieux Continent dans les mois à venir, la Banque centrale européenne pourrait avoir à serrer la vis plus fortement que prévu. Comprenez par là, devoir remonter ses taux directeurs pour contenir l’inflation.

Pour rappel, la hausse des taux d'intérêt est de bon augure pour le secteur, car les banques peuvent appliquer des marges plus importantes sur toutes leurs activités de crédit.

Sur le marché obligataire, on constate à ce titre ces dernières semaines une remontée sensible des rendements, à l’image du taux allemand à dix ans qui est désormais proche de zéro, tandis qu’il en coute désormais de l’argent à des pays comme la Belgique et la France pour emprunter.