Apple ou un rendement annuel de 4% pour l’obligation 2025
Assurément, le marché obligataire retrouve ses lettres de noblesse et redevient une véritable alternative aux actions, qui souffrent actuellement de nombreux aléas défavorables. Le fait qu’une obligation comme Apple remboursable dans moins de trois ans offre un rendement annuel de 4%, est là pour en attester.
Avec la remontée brutale des taux en dollar, les investisseurs disposent désormais d’une réelle alternative aux actions, et peuvent diriger leur épargne vers un placement moins risqué, puisque conférant une garantie de remboursement, avec à la clé, un rendement digne de ce nom.
De garantie de remboursement, Apple en affiche suffisamment, à la lumière tout d’abord de son rating « AA+ » sur l’échelle de notation de Standard & Poor’s, à un cran seulement du sacro-saint triple A.
En outre, le fabricant de l’iPhone dispose d’un matelas de liquidités avoisinant les 200 milliards de dollars, de quoi lui permettre d’honorer ses échéances de dettes sans trop de souci…
Parmi les nombreuses obligations émises par la marque à la pomme, qui vient de présenter son nouvel iPhone, quatorzième du nom, nous avons épinglé l’émission remboursable dans moins de deux ans.
D’une maturité égale au 9 février 2025, elle permet de tabler sur un rendement annuel de 4%, et ce sur base d’un cours inférieur au pair de 96,60 pour du nominal.
Pour rappel, le fait que la valeur se traite franchement sous le pair confère un avantage sur le plan fiscal, le rendement échappant au poids de l’impôt.
En outre, sa coupure de 2.000 dollars, qui rend la valeur accessible au plus grand nombre, ne gâche pas la fête.
Avec une telle obligation, on notera que l'investisseur diversifie au passage son épargne dans une devise particulièrement recherchée en ces temps marqués par une grande incertitude.
La Fed agressive pour juguler l'inflation
Comme nous l’avons déjà évoqué sur Oblis à plusieurs reprises, la remontée des rendements en dollars découle du resserrement monétaire agressif imprimé par la Banque centrale américaine ces derniers mois.
Et les chiffres de l’inflation publiés mardi, qui ont fait état d’une hausse des prix supérieure aux attentes en août aux Etats-Unis, vont assurément dans le sens d’une nouvelle forte hausse de ses taux directeurs par la Fed lors de sa prochaine réunion, les 20 et 21 septembre.
Le marché table sur une hausse de 75 points de base du taux directeur, qui serait porté dans la fourchette 3 à 3,25%.