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Un rendement annuel net de 2,55% garanti par la Belgique

L’emprunt d’Etat belge (à maturité octobre 2027) et l’emprunt d’Etat français (à maturité février 2025) ont comme caractéristique commune d'être assortis d'un coupon nul. Une singularité qui se révèle paradoxalement très favorable à l’épargnant belge.

Si leur coupon est nul, c’est parce que ces deux obligations ont été émises lorsque les taux étaient au plus bas dans la zone euro, soit bien avant que le changement de politique monétaire de la Banque centrale européenne ne provoque une nette hausse des rendements et inversement, une chute des cours des obligations existantes.

Ce faisant, le cours de l’obligation belge évoquée ci-dessus a dégringolé à 88% du nominal, avec un rendement annuel porté à 2,55% net.

Net, car le précompte mobilier de 30% frappe uniquement le montant du coupon, et non celui du rendement. Et comme le coupon est nul, le rendement ne se voit donc pas grevé par le poids de l’impôt!

Voici donc une première bonne raison de se tourner vers cette obligation.

Pas de taxe sur la plus-value

Autre bonne raison, l’obligation en question a été émise à 101% du nominal, autrement dit au-dessus du pair. Or, comme la valeur sera remboursée à 100%, la taxe réalisée sur la plus value ne sera pas d’application.

Le constat est le même pour l’OAT française 2025, également émise à 101% du nominal, et dont le rendement annuel atteint de son côté 2,70% sur base d’un cours de 94% du nominal.

Alternative par excellence au compte épargne

Autre avantage de ce type de placement, la diversification qu’il offre, ou plutôt l’attractivité, en regard des comptes épargne.

En effet, là où les banques commencent à peine à relever le taux de leurs comptes épargne, on pense à Belfius qui a dégainé la première en portant de 0,11 à 0,50% la rémunération de son livret à compter de janvier, le marché obligataire répercute lui directement les variations de taux.

Outre la lenteur avec laquelle les banques belges ajustent leur taux, on est également bien loin des 2,80% offert par l'obligation belge sous revue. 

On rappellera au passage que l’Etat garantit l’épargne à hauteur de 100.000 euros, ce même Etat qui est garant du remboursement des OLOs. En d’autres termes, il n’y a pas photo d'un point de vue rendement.

Pour l'épargnant qui disposerait d'un montant non négligeable sur son livret, le rendement conféré par l'OLO belge est assurément intéressant dans la période de crise actuelle et d’incertitude.

Il permet aussi de ne pas voir son épargne totalement grevée par l'inflation.

On notera toutefois qu'avec un compte d'épargne, l'épargnant peut à tout moment récupérer 100% de son investissement alors que pour les obligations, la garantie de récupérer 100% de son investissement n'est valable qu'à l'échéance de l'obligation. 

Pas de rentrée annuelle

L’inconvénient de ces deux valeurs est naturellement qu’elles ne versent pas de coupon, pour la raison évidente que ce dernier est nul.

Elles ne feront donc pas le bonheur de l’épargnant qui compterait sur une rentrée d’argent fixe chaque année pour assurer certaines dépenses.

En revanche, l’investisseur peut le voir sous un autre angle, celui qu’en investissant aujourd’hui 10.000 euros dans l'emprunt belge (0% - 2027), il sera remboursé à hauteur d'approximativement 11.200 euros à l’échéance.