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République du Venezuela : 12,65% de rendement par coupures de 1.000 dollars

L’obligation de la République du Venezuela, d’une maturité égale au 21 octobre 2026, offre un rendement de 12,64%, sur base des derniers prix sur le marché secondaire. Ceux-ci s’élèvent en effet à 94,25% du nominal pour un coupon de 11,75%.

Cette obligation souveraine est par ailleurs proche de son prix d’émission de 95% d'octobre 2011. Le Venezuela avait alors levé un total de 3 milliards de dollars par coupures de 100 dollars.

Si le coupon annuel est fixe à hauteur de 11,75%, il est payé sur base semestrielle, en avril et en octobre de chaque année.

Ce titre de dette, répertorié dans le groupe des obligations seniors non garanties du Venezuela, bénéficie d’un rating:

  • « B2 » chez Moody’s;
  • « B » chez Standard & Poor’s (S&P);
  • et « B+ » chez Fitch.

Voici le graphique de l'évolution du rendement annuel  de l'obligation ( YTM ) au cours des douze derniers mois. Ce graphique rappelle le caractère volatil de cet emprunt High Yield. ( source Bloomberg )

Rente pétrolière

Situé en Amérique du Sud, le Venezuela est richement doté en pétrole. Il appartient d'ailleurs au groupe des pays disposant des plus grandes réserves. Au fil du temps et sous l’impulsion de la politique menée par le président Hugo Chavez – décédé en mars dernier – l’or noir est devenu la pierre angulaire de l’économie à travers les activités d’exploration, d’exploitation et de raffinage. Celles-ci sont regroupées au sein de la compagnie Petrõleos de Venezuela SA (PDVSA), une entreprise entièrement aux mains de l’État.

Si le pétrole est un atout incontestable pour le Venezuela, c’est également une de ses faiblesses puisque les revenus à l’exportation dépendent à 96% du pétrole, contre 80% il y a dix ans, écrivait en mars dernier le Courrier international. En outre, le développement de l’activité pétrolière s’est déroulé au détriment des autres activités économiques, obligeant désormais le pays à importer l’essentiel de ses biens courants de consommation.

Par ailleurs, malgré les 1.000 milliards de dollars tirés du pétrole ces dix dernières années, l’économie est en stagnation et l’inflation y est galopante.

La hausse des prix s’est élevée à 28% en 2012, selon des chiffres cités par LePoint.fr, entraînant plusieurs dévaluations de la devise, le Bolivar.

Risque de change

L’emprunt sous revue est quant à lui libellé en dollar, l’investisseur doit donc tenir compte d’un risque de change. Celui-ci n’est cependant pas lié à l’évolution du bolivar, mais bien à l’évolution du dollar face à la monnaie unique (dans l’hypothèse d’un portefeuille de référence libellé en euro). L’évolution de la paire euro dollar peut être visualisée ici.